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L'atelier de Gévodie
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22 janvier 2015

Différentes prières

La bible nous enseigne à prier «par toutes sortes de prières et de supplications, en tous temps, par l’Esprit, et veillant à cela avec toute persévérance» (Éph. 6:18). Nos prières peuvent donc revêtir des caractères différents suivant les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, comme aussi en fonction des dispositions de nos coeurs. 

 

1 -  La demande ou requête,

La demande ou requête, sens propre du mot «prière», par laquelle nous exposons des besoins, requérant de la part de Dieu ce qui nous fait défaut. Comme croyants, nous ne demandons pas ce qui nous est déjà donné en grâce, ce que nous avons en Christ, comme par exemple la paix avec Dieu ou le pardon de nos péchés, car pour le croyant, ces choses sont acquises. Par contre, nous pouvons demander qu’il nous en accorde la jouissance, que nous en goûtions toujours plus les effets. «Exposez vos requêtes à Dieu par des prières... et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées dans le Christ Jésus» (Phil. 4:6). «Si vous demandez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai» (Jean 14:14).

 

2 -  La supplication

La supplication est une prière ardente et insistante, exprimée dans la conscience que Celui à qui nous la présentons est puissant comme aussi seul en mesure d’y répondre. La supplication évoque la pensée de la nécessité absolue d’obtenir la chose implorée, bien que l’humilité et la soumission soient requises dans de telles prières. Daniel pouvait dire : «Écoute, ô notre Dieu, la prière de ton serviteur et ses supplications... ce n’est pas à cause de nos justices que nous présentons devant toi nos supplications, mais à cause de tes grandes compassions» (Dan. 9:17, 18). «Prête l’oreille, ô Éternel, à la voix de mes supplications», dit David (Ps. 140:6).

 

3 -  La plainte

La plainte est l’expression, dans la prière, de la douleur que nous exposons au Seigneur. C’est le gémissement d’un coeur opprimé. Anne, priant longuement, incomprise d’Éli qui l’observait, doit lui dire : «Je suis une femme qui a l’esprit accablé... c’est dans la grandeur de ma plainte et de mon chagrin que j’ai parlé jusqu’à présent» (1 Sam. 1:15, 16). David, dans le Psaume 55, verset 2 , écrit : «Écoute-moi, et réponds-moi ; je m’agite dans ma plainte et je me lamente». Le psaume 102, dans son ensemble, est une plainte. 

 

La suite demain

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