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L'atelier de Gévodie
L'atelier de Gévodie
TRADUCTION



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30 janvier 2015

"Tu es le Dieu qui me voit"

J’étais encore un petit garçon, quand on m’envoya à l’épicerie chercher un cornet de sucre. Très souvent, j’avais vu des hommes portant de lourdes charges sur leur tête, et j’essayai de les imiter..., mais le cornet de sucre glissa, tomba et naturellement... se perça.

Un homme, passant à ce moment-là et voyant le malheur qui m’arrivait, tira un grand mouchoir de sa poche et y versa très soigneusement le contenu du cornet déchiré, de telle sorte qu’il y eut un minimum de perte. Après avoir noué solidement les quatre coins du mouchoir, il me renvoya chez moi ; je m’en allai, le cœur allégé d’un gros poids, et reconnaissant de l’aide bienveillante de l’inconnu.

À la maison, je racontai que j’avais eu un petit accident, que le cornet m’avait échappé, qu’il avait crevé en tombant et qu’un ami était venu me secourir dans ma détresse. Je ne fis aucune mention de mes tentatives pour le porter sur ma tête. Quelques jours après, mon père me dit d’un ton très calme : « La prochaine fois que tu iras chercher du sucre, tu ne le porteras pas sur ta tête ! » Cet homme lui avait donc raconté ce qui était arrivé ! Je me souviens encore de la honte que je ressentis en réalisant que je n’avais dit qu’une partie de la vérité.

 

À l’École du dimanche, j’avais reçu une petite carte, avec le texte : « Tu es le Dieu qui me voit » (Gen. 16:13). Et d’une manière ou d’une autre, ce texte me semblait lié à ma confession partielle. Mon père ne m’avait pas vu porter le sucre sur ma tête, ce jour-là, et je ne lui avais pas dit comment l’accident s’était produit, mais ce texte me rappelait que Dieu m’avait vu, et je ne pouvais l’oublier.

 

L’un des psalmistes a dit : « La parole n’est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel ! tu la connais tout entière » (Ps. 139:4). Une confession partielle comme la mienne, n’avait donc aucune valeur devant Lui. Si l’on veut jouir d’un pardon complet, il faut aussi une confession complète. « Celui qui cache ses transgressions ne prospérera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde » nous dit la Bible (Prov. 28:13).

Le texte qui a tellement troublé mon esprit quand j’étais petit garçon fut prononcé par Agar, la jeune Égyptienne, un jour où elle se trouvait dans une grande détresse. Il la consola, en l’amenant à réaliser que Dieu la voyait, dans sa situation désespérée, et s’occupait d’elle. Il lui donna en effet de précieuses promesses, qui furent en bénédiction à son âme angoissée. Il en est encore de même aujourd’hui, car Dieu ne change jamais, et « il y a pardon auprès de Lui ».

Mon jeune cœur avait été touché et sondé par le souvenir de cette demi-confession, où j’admettais bien l’accident survenu au cornet de sucre, mais sans confesser la vérité entière, savoir que j’étais seul fautif ! Une pareille confession n’en est pas une du tout, car, pour être vraiment pardonné, il faut que nous réalisions que Celui dans la présence duquel nous vivons nous voit, tels que nous sommes.

Comment Dieu, étant juste, peut-Il justifier l’impie ? Il a répondu Lui-même à cette question : « Par la Rédemption qui est dans le Christ Jésus » (Rom. 3:24).

 

Seigneur ! tu courbas la tête : tu pris mon faix sur toi ;

Et, pour acquitter ma dette, tu te livras pour moi...

De courroux la coupe emplie a débordé pour toi

Tu la bus jusqu’à la lie ; elle est vide pour moi.

Ton calice, ton supplice, sont le salut pour moi !

 

Lorsque nous venons à Lui, en prenant notre vraie place de pécheur, « car tous ont péché-, (non comme dans l’incident de la demi-confession d’un jeune garçon), nous apprenons à connaître la joie qu’il y a, à être racheté, réconcilié et pardonné pour toujours.

 

Venez, et plaidons ensemble, dit l’Éternel : Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme l’écarlate, ils seront comme la laine (Ésaïe 1:18). Et que celui qui veut prenne gratuitement de l’eau de la vie (Apoc. 22:17). Le voulez-vous ?

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